Les hormones au cœur de la régulation du corps humain
À l’heure actuelle, nous faisons face à une population vieillissante vivant avec ou susceptible de développer de nombreuses maladies chroniques telles : le diabète, l’hypertension, les troubles vasculaires, la stéatose du foie, l’ostéoporose, l’insuffisance rénale chronique, les maladies endocriniennes comme celles de la thyroïde, les maladies métaboliques comme l’obésité ou les cholangites biliaires ainsi que les cancers dits hormono-sensible (ex. cancer du sein, cancer de la prostate), etc.
Les travaux de recherches de l’axe endocrinologie et néphrologie s’arriment harmonieusement avec les besoins cliniques et sociétales des patients et de leurs proches-aidants tout en s’inscrivant dans l’organisation suprarégionale du CHU de Québec-Université Laval. Desservant plus de 2 millions d’individus, le CHU de Québec-Université Laval est un centre de référence tertiaire offrant des services à la fine pointe via des cliniques spécialisées en endocrinologie, en métabolisme, en lipidologie, en hypertension, en maladies rénales, en dialyse et transplantation rénale pour tout l’Est de la province.
Ces cliniques multidisciplinaires jouent d’ailleurs un rôle clé dans la mise en place des études cliniques et des travaux de recherche menés au sein de l’axe, grâce aux multiples cohortes de patients ou aux biobanques.
L’axe endocrinologie et néphrologie est composé de chercheurs-cliniciens et de chercheurs fondamentalistes passionnés dont les talents couvrent plusieurs facettes des sciences de la santé et de la vie qui œuvrent tour à tour, et de façon non exhaustive, dans des domaines aussi variés que la lipidologie, l’endocrinologie, la diabétologie, la nutrition, la nutrigénomique, la métabolomique, la néphrologie, la dialyse, la transplantation rénale, l’oncologie, la rhumatologie, la biologie cellulaire et moléculaire, la génétique & génomique, la chimie médicinale, la pharmacogénomique, la protéomique, la biologie numérique, l’intelligence artificielle, la bio-informatique ou encore dans le domaine des technologies associées aux soins personnalisés de santé.
Les équipes de recherche de cet axe bénéficient, de surcroît, d’un cadre exceptionnel de travail en termes d’infrastructures et de ressources humaines, entre les modernes installations de recherche du Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL), les laboratoires spécialisés en néphrologie à l’Hôtel-Dieu de Québec (HDQ) et prochainement, les nouveaux espaces de travail collaboratifs au Centre de recherche en oncologie et néphrologie du Nouveau Complexe Hospitalier (NCH).
Enfin, les membres de l’axe endocrinologie et néphrologie sont soucieux de diffuser les résultats de leurs travaux de recherche à la communauté scientifique mondiale, à la population du Canada et aux utilisateurs de services et aux intervenants de la santé du Québec via, entre autres exemples, des événements au Musée de la civilisation, lors de la marche du rein mais aussi pendant des activités de formation offertes dans le cadre des réunions scientifiques du Réseau de recherche en santé cardiométabolique, diabète et obésité (CMDO), de la Société québécoise de lipidologie, de nutrition et de métabolisme (SQLNM), de la Société Québécoise de Néphrologie (SQN), et de la Société Québécoise de l’Hypertension Artérielle (SQHA).