Professeur associé
Pharmacie-Direction
Faculté de pharmacie

Chercheuse au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ), CIUSSS de la Capitale Nationale, et au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, professeure associée à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval et professeure adjointe au Département de médecine familiale de l’Université McGill, je suis formée en pharmacie, épidémiologie et pharmaco-épidémiologie. Je m’intéresse à l’usage des médicaments, aux méthodes épidémiologiques et à l’organisation des soins et services de santé. Depuis l’automne 2022, je suis responsable de la mission recherche du CEVQ.

Mes recherches ont permis d’identifier et de préciser certains facteurs de risque des troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) et je m’intéresse à mieux préciser et mesurer ces facteurs ainsi qu’aux interventions permettant aux personnes vieillissantes de les optimiser dans le but de prévenir ou de retarder l’apparition des TNCM.

Actuellement, mes projets ciblent l’optimisation de l’usage des médicaments parmi les personnes âgées vulnérables, particulièrement celles atteintes de TNCM. Mes projets visent à développer et à évaluer des interventions pour réduire l’usage de médicaments peu appropriés chez ces personnes. Différents milieux de vie des personnes âgées sont ciblés, en impliquant des pharmacien·nes et en favorisant la collaboration interprofessionnelle. Ces travaux ont conduit à une nouvelle méthode de collaboration entre infirmiers·ères, pharmacien·nes et médecins en CHSLD pour une meilleure gestion de la pharmacothérapie des résident·es (PEPS). À l’heure actuelle, nous étudions une intervention impliquant les pharmacien·nes travaillant en Groupe de médecine familiale (GMF) dans la pharmacothérapie des personnes âgées en cours d’investigation pour ou ayant reçu un diagnostic de troubles neurocognitifs mineurs ou majeurs.

Avec mon collègue Clermont Dionne, spécialiste en épidémiologie de la douleur, nous nous intéressons également à l’usage du cannabis médical contre les douleurs chroniques d’origine musculo-squelettique. Plusieurs projets ont évalué les besoins, les perceptions et les attitudes concernant cette stratégie de traitement parmi les personnes vivant avec ce type de douleur, ainsi que parmi leurs médecins. Actuellement, je collabore à la validation d’un questionnaire visant à mieux quantifier l’usage de cannabis médical ou récréatif, et je m’intéresse à la problématique de l’automédication avec le cannabis.