Professeur adjoint
Département de kinésiologie
Faculté de médecine

Catherine Fortier, PhD, est professeure adjointe au Département de kinésiologie de l’Université Laval et première kinésiologue chercheuse de l’Axe Endocrinologie-Néphrologie du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval. Elle a initialement complété une formation clinique en kinésiologie par une spécialisation en maladies cardiométaboliques (DESS en kinésiologie clinique), qu’elle a approfondie par une formation de recherche en insuffisance rénale chronique. Ses premiers travaux ont porté sur le risque de chute, les troubles du métabolisme minéral et osseux et la rigidité artérielle dans un contexte d’insuffisance rénale chronique. Elle a poursuivi un stage postdoctoral au Paris Cardiovascular Research Center (PARCC, Paris, France), durant lequel elle a étudié la pharmaco-épidémiologie du baroréflexe carotidien et les changements vasculaires et hémodynamiques induits par des simulations microgravitaires (alitement prolongé). Au fil de ce parcours, elle a développé une compréhension approfondie de la complexité du vieillissement vasculaire avec laquelle elle a accentué sa conviction que l’exercice est une médecine vasculaire. Les travaux de Catherine Fortier ont été maintes fois financés, dont par les IRSC, les FRQS en partenariat avec l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) et la Fondation canadienne du rein. Du côté clinique, ses études graduées et son premier stage postdoctoral lui ont permis de se forger une spécialisation unique et reconnue en intervention auprès de patients atteints d’une maladie rénale chronique.

Ses intérêts de recherche sont axés sur la réadaptation vasculométabolique en contexte de maladies chroniques (insuffisance rénale, diabète, stéatose hépatique). Catherine Fortier a un attrait particulier sur la physiologie vasculaire, la pression artérielle et la biomécanique des artères de conduction de moyen et de petits calibres en lien avec l’exercice.

D’autre part, sa programmation de recherche vise à développer des stratégies d’exercices efficientes et adaptées aux réalités des personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique, et ainsi permettre à cette population hautement fragilisée d’améliorer leur qualité de vie et de limiter l’impact fonctionnel des maladies cardiovasculaires et métaboliques.