Professeur agrégé
Département de médecine sociale et préventive
Faculté de médecine

Le professeur Souleymane Diabaté détient un doctorat d’état en médecine de l’Université Felix Houphouët-Boigny de Cocody, Côte d’Ivoire. Il a aussi obtenu un doctorat en épidémiologie à l’Université Laval et a effectué un stage postdoctoral en microbiologie et immunologie au Centre de Recherche du CHU de Montréal au Canada. Actuellement, il est professeur de santé internationale à l’Université Laval.

Pr. Diabaté a servi comme médecin clinicien dans le tout premier hôpital du jour dédié à la prise en charge des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) en Côte d’Ivoire. Il a été formateur pour l’Organisation Mondiale de la Santé à travers le renforcement des capacités des responsables des programmes nationaux pour l’accélération de l’élimination de l’onchocercose en Afrique au Sud du Sahara. Comme consultant pour le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida, il a contribué à la production de rapports sur la riposte contre la transmission du VIH en Afrique au Sud du Sahara, y compris au sein des populations affectées de façon disproportionnée.

Pr. Diabaté a rejoint l’Université Laval en vue d’entreprendre des études dans le programme de maîtrise en épidémiologie, et ce, avec une bourse d’excellence du programme conjoint de bourses universitaires du Japon et de la Banque mondiale. Du fait de l’excellence de son dossier académique, il fera un passage accéléré au programme de doctorat en épidémiologie à l’Université Laval et recevra, en 2019, le prix de la meilleure thèse de Doctorat (Ph. D.) du Réseau de Recherche en Santé des Populations du Québec. Lors de son stage postdoctoral en microbiologie et immunologie, qu’il a effectué avec une bourse nominative des Instituts de Recherche en Santé du Canada, il coordonnera un projet de recherche sur la réponse aux antirétroviraux chez les personnes vivant avec le VIH au Benin.

Les travaux de recherche de Souleymane Diabaté sont dans le domaine de la santé mondiale et se déroulent au Canada et en Afrique au Sud du Sahara. Ils concernent l’épidémiologie et la prévention des infections transmises sexuellement et par le sang, la santé sexuelle et reproductive des adolescents·es et jeunes filles et hommes, et l’équité en santé. En Afrique au Sud du Sahara, les résultats de ses travaux ont été parmi les premiers à montrer la nécessité de renforcer les systèmes de distributions des antirétroviraux et d’étendre les messages de sensibilisation pour la prévention du VIH aux personnes qui prennent le traitement antirétroviral.