Professeur titulaire
Département de médecine moléculaire
Faculté de médecine

Chercheur régulier au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et professeur titulaire au département de médecine moléculaire de la Faculté de médecine de l’Université Laval, ses travaux de recherche visent à éclaircir les mécanismes moléculaires impliqués dans la régulation et du rôle du système immunitaire dans le système nerveux central, et d’établir les bases fondamentales de cette réponse dans la neuroprotection, la réparation du cerveau, et la thérapie cellulaire pour traiter les maladies neurodégénératives et démyélinisantes. Il est titulaire d’une chaire de recherche du Canada en Neuroimmunologie et Lauréat de Québec, Radio-Canada et Le Soleil à deux reprises (2007 et 2013). Plus de 33 700 citations à ce jour avec un facteur H de 100.

Le système immunitaire à la rescousse du cerveau malade

Une défaillance du système immunitaire joue un rôle important dans les maladies du cerveau. Ces travaux visent à la mise au point d’une immunothérapie qui stimulerait le système immunitaire afin de l’amener à se débarrasser d’éléments toxiques du cerveau, mais qui ne provoque pas d’inflammation excessive. L’équipe s’affaire à évaluer plusieurs candidats d’une famille de nouveaux ligands qui ciblent le récepteur NOD2 dans les cellules du système immunitaire innées, dont les monocytes.

Grâce à des techniques révolutionnaires d’imagerie médicale, permettant de visualiser en direct les événements qui se produisent dans le cerveau de souris vivantes atteintes d’Alzheimer, l’équipe étudie une catégorie de globules blancs — les monocytes de surveillance — qui attaquent sélectivement les agrégats d’amyloïde fixés à la paroi intérieure des vaisseaux sanguins du cerveau. La présence de ces agrégats dans les vaisseaux sanguins est l’une des causes majeures de la maladie, parce qu’elle nuit à l’oxygénation du cerveau, et conduirait à la détérioration des capacités cognitives des malades. L’équipe travaille aussi sur le rôle de la réponse inflammatoire et de NOD2 dans les cellules immunitaires dans la sclérose en plaques.

Le programme de recherche utilise une approche multidisciplinaire, intégrant les découvertes et les méthodes à la fine pointe de la technologie, afin de valider le concept des propriétés neuroprotectrices du système immunitaire inné pour l’amélioration du diagnostic et des traitements des maladies du cerveau.

Les objectifs de recherche sont multiples :

  1. Déterminer les mécanismes moléculaires et cellulaires impliqués dans le contrôle des différents compartiments du système immunitaire inné du cerveau ;
  2. Identifier de nouveaux biomarqueurs à partir d’une analyse approfondie des monocytes circulants chez des modèles précliniques de la sclérose en plaques et de la maladie d’Alzheimer ;
  3. Utiliser et développer des modèles et méthodes complémentaires afin de mieux comprendre les effets bénéfiques et neuroprotecteurs des cellules immunitaires innées ;
  4. Valider ces nouveaux biomarqueurs et concepts chez des personnes à risque de développer ces maladies du cerveau, avant les premiers symptômes.
Faire de la recherche dans le domaine médical est un privilège.