Professeur titulaire
Département d'obstétrique et gynécologie
Faculté de médecine

Robert Viger, Ph.D., est chercheur régulier au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, et professeur titulaire au Département d’obstétrique, gynécologie et reproduction de la Faculté de médecine de l’Université Laval. À l’Université Laval, le Professeur Viger est également un membre régulier du Centre de recherche en reproduction, développement et santé intergénérationnelle (CRDSI). Son équipe de recherche étudie les voies génétiques et hormonales qui régissent le déterminisme sexuel et le développement et le fonctionnement des gonades. Ses activités de recherche ont bénéficié d’un financement continu des Instituts de recherche en santé du Canada depuis son arrivé à l’Université Laval, en 1998. De 2002 à 2012, il était titulaire de la Chaire de recherche du Canada niveau 2 en reproduction et différenciation sexuelle.

Mieux comprendre, prévenir et traiter les problèmes de la santé reproductive

Les dysfonctions du système reproducteur représentent une condition médicale fréquente. Les cas varient de troubles dans la production et/ou l’action des hormones sexuelles, jusqu’à l’infertilité féminine et masculine. La recherche est donc essentielle pour mieux comprendre, diagnostiquer, traiter, et possiblement prévenir ces problèmes qui, pour plusieurs personnes et couples, peuvent être dévastateurs. Le programme de recherche du Professeur Viger vise donc à mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui contrôlent la fonction reproductive animale et humaine. Le but est de fournir les fondements nécessaires pour le développement de nouvelles thérapies qui pourraient éventuellement être utilisées pour améliorer la santé reproductive, et donc la qualité de vie de tous.

De façon plus précise, son laboratoire est particulièrement intéressé par les mécanismes de régulation transcriptionnelle des gènes, et l’identification de facteurs impliqués dans les processus de : la détermination du sexe (c’est-à-dire la formation d’un testicule ou d’un ovaire), la différenciation sexuelle (c’est-à-dire l’établissement du phénotype sexuel typiquement mâle ou femelle chez les mammifères) et la stéroïdogenèse (la production des hormones sexuelles). Ses travaux ont également apporté de nouvelles connaissances dans notre compréhension de plusieurs pathologies affectant la santé des femmes, dont le cancer du sein, l’endométriose, et le syndrome des ovaires polykystiques