Professeur titulaire
Département de pédiatrie
Faculté de médecine

Un défi majeur de notre ère post-génomique consiste à traduire les données produites par la biologie cellulaire et la génomique en une meilleure compréhension de la cellule normale et, ultimement, à aborder la maladie sous un angle nouveau. Notre programme de recherche porte sur le rôle de l’appareil endosomal dans les maladies complexes, en accordant une attention particulière aux connexions mécanistiques entre la sensibilité à l’insuline, sa clairance et sa production. Nous avons récemment découvert, dans les endosomes hépatiques stimulés à l’insuline, un module lié au risque génétique du diabète de type 2 (T2D) vers lequel convergent les mécanismes moléculaires liés à la sensibilité à l’insuline, sa dégradation et sa production. Ces résultats suggèrent que bien que la génétique du T2D soit complexe, ainsi que son lien avec la pression environnementale, les mécanismes primaires de la maladie convergent vers quelques voies non-canoniques qui sont à l’étude.

Revues de littérature récente :

Par sa connexion avec d’autres modules présents dans le diseasome, notre projet porte sur les liens qui existent avec les conditions inflammatoires et aussi le cancer. Ces connexions naturelles impliquent des analyses multi-omiques et des réseaux. Nous avons ainsi développé avec nos collaborateurs un nouveau logiciel, appelé enrichViewNet, qui permet l’étude des réseaux complexes (DOI: 10.18129/B9.bioc.enrichViewNet). Cet outil révisé est publié sur la plateforme BioConductor.