Professeur titulaire
Département d'obstétrique et gynécologie
Faculté de médecine

Le Pr Leclerc est professeur titulaire au département d’obstétrique, de gynécologie et de reproduction de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Chercheur régulier au sein de l’axe Reproduction, Santé de la mère et de l’enfant au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, il est également membre du Centre de recherche en reproduction, développement et santé intergénérationnelle de l’Université Laval (CRDSI), et fait partie du Réseau québécois en reproduction (RQR). Le Pr Leclerc s’implique dans la formation d’étudiants·es diplômés·es inscrits·es dans les programmes de Médecine moléculaire et de Biologie cellulaire et moléculaire de la Faculté de médecine, ainsi que de Sciences animales de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation. Il est également membre du comité de programme de Médecine moléculaire.

Les intérêts de recherche du Pr Leclerc se situent dans le domaine de l’infertilité masculine, le pouvoir fécondant des spermatozoïdes et les interactions entre les gamètes. Suite à l’éjaculation, les spermatozoïdes, bien que morphologiquement intacts et mobiles, sont incapables de féconder un ovule. Ils doivent subir une étape de maturation qui se produit normalement dans les voies génitales féminines, alors qu’ils se déplacent vers le site de fécondation. Les mécanismes intracellulaires qui entraînent des changements métaboliques et membranaires rendant les spermatozoïdes aptes à interagir et à féconder l’ovule sont au cœur des activités de recherche du Pr Leclerc.

Ses travaux de recherche portent également sur les mécanismes impliqués dans les interactions entre les gamètes lors de la fécondation, et plus précisément sur les protéines médiatrices de la reconnaissance et de la liaison des spermatozoïdes à l’ovule.

Environ 7 % des hommes souffrent d’infertilité et, pour près du tiers de ces personnes, les raisons sont inconnues. Les recherches du Pr Leclerc peuvent ainsi aider à mieux comprendre les causes de ces cas d’infertilité inexpliquée. De plus, une meilleure compréhension de la physiologie et du pouvoir fécondant des spermatozoïdes permet d’améliorer le taux de réussite des techniques de reproduction médicalement assistée et de cryoconservation de la semence, afin d’en diminuer les effets néfastes. Par ailleurs, ces connaissances peuvent permettre l’identification de facteurs ou de mécanismes qui pourraient servir de cibles pour une contraception masculine non hormonale.