Médecin clinicien enseignant agrégé
Département de médecine de famille et de médecine d'urgence
Faculté de médecine

La Dre Maude St-Onge a terminé ses études de médecine à l’Université de Montréal en 2006, sa spécialité en médecine d’urgence à l’Université Laval en 2011, sa spécialité en soins intensifs à l’Université de Toronto en 2013, ainsi que sa spécialité en pharmacologie clinique et toxicologie également à l’Université de Toronto en 2016. La Dre St-Onge est titulaire d’une maîtrise en santé communautaire depuis 2004, ainsi que d’un doctorat en sciences médicales depuis 2015 réalisé à l’Université de Toronto. Le sujet de sa thèse de doctorat visait à élaborer des recommandations internationales pour la prise en charge de l’intoxication par les bloqueurs des canaux calciques, et impliquait notamment une revue systématique, une étude rétrospective, une étude économique, une enquête, ainsi qu’une méthode Delphi.

Depuis juillet 2015, la Dre Maude St-Onge occupe le poste de directrice médicale du Centre antipoison du Québec, travaille en tant qu’intensiviste clinicienne-chercheuse au CHU de Québec, et est professeure agrégée au département de médecine familiale et de médecine d’urgence, ainsi qu’au département d’anesthésiologie et de soins intensifs de l’Université Laval.

Les intérêts de recherche de la Dre Maude St-Onge portent principalement sur les soins aigus toxicologiques. Parmi ses diverses implications, elle travaille notamment sur les facteurs favorisant l’adhérence aux recommandations développées lors de sa thèse de doctorat (étude qualitative, étude prospective en chassé-croisé pairée), l’évaluation des risques et des bénéfices liés à l’administration de charbon activé chez les patients empoisonnés (« Activated CHARcoal in Poisoned Patients » – CHARPP : revue systématique, étude rétrospective, enquête, validation d’un score clinique, étude pilote, essai clinique), ainsi que sur la compréhension du continuum de soins offerts aux patients autochtones empoisonnés (« CARe for Indigenous Poisoned Patients » – CARIPP : revue exploratoire de la littérature, étude rétrospective, étude qualitative). En effet, le charbon activé représente l’intervention la plus souvent recommandée par les centres antipoison, alors que les Autochtones sont la population la plus touchée par les cas d’empoisonnement.