Professeur titulaire
Département de psychiatrie et de neurosciences
Faculté de médecine

Le Pr Georges Lévesque a reçu son B.Sc. en biochimie de l’Université du Québec à Montréal. Il a poursuivi ses études à l’Université Laval, où il a obtenu un certificat en pédagogie, une maîtrise en biochimie médicale et un Ph.D. en biologie cellulaire et moléculaire. Il a ensuite entrepris un stage postdoctoral sur la génétique moléculaire de la maladie d’Alzheimer au Centre de recherche sur les maladies neurodégénératives de l’Université de Toronto. Il est co-découvreur des gènes de préséniline 1 et 2, et de leurs mutations qui conduisent au développement d’une forme familiale précoce de la maladie d’Alzheimer. Le Pr Lévesque a reçu le premier prix Memorial Frist/Jus pour la recherche sur les maladies neurodégénératives de l’Université de Toronto. Le Dr Lévesque s’est joint à l’Université Laval vers la fin de 2001. Il est actuellement directeur adjoint et professeur titulaire au département de Psychiatrie-Neurosciences de la Faculté de Médecine, et poursuit ses activités de recherche fondamentale sur la maladie d’Alzheimer au sein de l’axe neurosciences du CHU de Québec.

Les travaux de recherche du Pr Lévesque s’intéressent aux aspects moléculaires de la maladie d’Alzheimer. Cette maladie est caractérisée par une dégénérescence du système nerveux central. Les mécanismes biochimiques conduisant à la maladie d’Alzheimer ne sont pas entièrement connus. Son équipe étudie les voies biochimiques par lesquelles la forme mutée de la préséniline conduit à une dégénérescence des cellules nerveuses et à une forme précoce et agressive de la maladie d’Alzheimer. Le Pr Lévesque a montré que la préséniline est en partie responsable de la synthèse du peptide amyloïde, dont l’accumulation cause les dommages neuronaux chez les patient·es atteint·es de la maladie d’Alzheimer. Les mutations de la préséniline amplifient le niveau d’amyloïde. En parallèle aux études sur le rôle fondamental de la préséniline, et afin de contrer la synthèse du peptide amyloïde, le Pr Lévesque a entrepris le développement d’une molécule thérapeutique, un ribozyme, pour diminuer l’ARN messager du précurseur de l’amyloïde afin de bloquer l’accumulation de ce peptide responsable de la dégénérescence neuronale. Le Pr Lévesque développe également un ribozyme dirigé contre l’ARN messager de la protéine Tau, qui est responsable des enchevêtrements neurofibrillaires associés aux déficits cognitifs dans la pathologie d’Alzheimer.