Médecin clinicien enseignant agrégé
Département de médecine
Faculté de médecine

Le Dr Éric Vigneault est clinicien radio-oncologue au Département de radio-oncologie du CHU de Québec-Université Laval, et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, axe Oncologie, affilié au Centre de recherche sur le cancer de l’Université Laval.

Il est aussi professeur agrégé au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Le Dr Vigneault a participé activement à l’élaboration du premier programme de curiethérapie prostatique à l’iode 125 au Canada, et est le pionnier de la curiethérapie non-permanente à haut débit de dose, au pays. Il est l’investigateur principal des études randomisées de phase II CCTG, comparant la curiethérapie HDR à la radiothérapie conventionnelle dans le traitement des cancers prostatiques à risque intermédiaire (PR15), et comparant la curiethérapie HDR et LDR en monothérapie (PR19).

Le Dr Vigneault est très impliqué au niveau national, notamment à titre d’ancien président de l’Association des radio-oncologues du Canada, et de membre du comité directeur du Groupe canadien d’uro-oncologie, ainsi qu’au niveau international comme éditeur associé de la revue Brachytherapy.

Depuis 2015, Il est titulaire de la chaire de recherche en curiethérapie guidée par imagerie qui a pour mission d’intégrer les avancées technologiques dans le domaine de l’imagerie, de l’informatique et de l’optimisation dosimétrique, des systèmes d’implantation de sources radioactives, ainsi que de l’expertise clinique afin d’améliorer les traitements de curiethérapie de tumeurs solides et, ainsi, favoriser un meilleur ratio thérapeutique, c’est-à-dire une augmentation du contrôle tumoral et une diminution de la toxicité.

Les objectifs de la chaire sont :

  • Améliorer l’intégration des systèmes d’imagerie, d’implantation et de dosimétrie en temps réel pour améliorer la qualité et la précision de l’implantation de matériel radioactif dans les cancers.
  • Développer des protocoles de traitement de sites tumoraux par curiethérapie.
  • Favoriser la recherche clinique pour évaluer et comparer les contrôles tumoraux, les toxicités, et l’évaluation de la qualité de vie par rapport au traitement conventionnel, incluant la diffusion des résultats et le transfert des connaissances;
  • Favoriser l’éducation et la formation d’étudiants gradués et de fellows dans le domaine de la curiethérapie;
  • Élaborer des banques de données cliniques en lien avec des banques de tissus prélevés pour favoriser la recherche translationnelle, notamment la découverte de biomarqueurs pour le cancer de la prostate.