Professeur titulaire
Département de microbiologie-infectiologie et d'immunologie
Faculté de médecine

Le Dr Richard est chercheur régulier dans l’axe des Maladies infectieuses et immunitaires du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et professeur titulaire au Département de microbiologie-infectiologie et d’immunologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval.

Ses travaux portent sur le parasite causant la malaria, l’une des maladies infectieuses les plus importantes à travers le monde avec 300 millions de cas par an et 500 000 décès. Cette maladie représente donc l’un des problèmes de santé mondiaux des plus dévastateurs. L’absence d’un vaccin, l’émergence de souches résistantes aux thérapies de première ligne combinées avec le faible nombre de nouveaux médicaments contre le parasite de la malaria, démontrent le besoin urgent de développer et d’implanter de nouvelles interventions stratégiques sous forme de médicaments, de moyens de contrôle du vecteur, et d’un vaccin efficace.

Comprendre les mécanismes d’invasion d’un globule rouge par le parasite Plasmodium falciparum

L’invasion d’un globule rouge par le mérozoite de Plasmodium falciparum est une étape essentielle dans le cycle de vie de la malaria, et les réponses immunitaires de l’hôte contre des antigènes de mérozoites sont une composante importante de l’immunité antimalariale humaine. Par conséquent, les acteurs moléculaires impliqués dans l’invasion des érythrocytes représentent des cibles clés pour des stratégies thérapeutiques et vaccinales bloquant le développement du parasite. Plusieurs des protéines impliquées dans l’invasion sont stockées dans le complexe apical du mérozoite, une structure contenant des organites sécrétoires appelés micronèmes, rhoptries et granules denses, qui sont relâchés à différents moments durant l’invasion. En raison de son rôle essentiel, interférer dans la génération du complexe apical représente une cible très attrayante pour le design de nouveaux types d’antimalariaux.

Nos études se concentrent sur les mécanismes expliquant comment le parasite dirige ses protéines vers les différentes structures du complexe apical. La compréhension de ce processus fournira une quantité importante de nouvelles cibles pouvant être utilisées dans des stratégies thérapeutiques bloquant la génération du complexe apical, et ainsi prévenir la pathogenèse de la malaria.