Professeur titulaire
Département de médecine sociale et préventive
Faculté de médecine

Caroline Diorio détient un doctorat en épidémiologie (2005). À la suite de ses études postdoctorales en bioinformatique et oncologie moléculaire (2005-2008), elle a établi son laboratoire de recherche à l’hôpital du Saint-Sacrement du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, où elle est d’ailleurs responsable de la mise en banque des échantillons de cancer du sein pour l’axe Banque de tissus et données du Réseau de Recherche en Cancer. De 2011 à 2020, elle a bénéficié de bourses salariales de l’Institut de recherche de la Société canadienne du cancer (Jeune chercheur et Développement) et du Fonds de la recherche du Québec-Santé (Junior II et Sénior). Depuis 2019, elle est professeure titulaire au département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval. La Pre Diorio fait également partie du groupe de recherche du Centre des maladies du sein du CHU de Québec-Université Laval.

Ses recherches les plus récentes tendent vers une approche personnalisée de la prévention et du traitement du cancer du sein. D’une part, ses travaux visent à comprendre comment nos habitudes de vie peuvent influencer l’apparition, l’évolution et le traitement des cancers du sein dans le but de développer des stratégies personnalisées de prévention et de traitement de ce cancer. Parmi les habitudes de vie, elle s’intéresse particulièrement à l’obésité, l’activité physique et la nutrition. D’autre part, le cœur de ses travaux porte sur l’identification de marqueurs moléculaires de risque et de pronostic du cancer du sein pouvant être modulés par des changements dans nos habitudes de vie, ou pouvant être ciblés par des agents préventifs et thérapeutiques. Elle étudie notamment les marqueurs inflammatoires, hormonaux, métaboliques, génétiques et épigénétiques dans le sang, et les diverses composantes du tissu mammaire, ainsi que dans les lésions mammaires de sévérité variable. Son laboratoire bénéficie notamment du soutien financier des Instituts de recherche en santé du Canada, de la Société de recherche sur le cancer, de la Société canadienne du cancer, de la Fondation du cancer du sein du Québec et du Fonds de recherche du Québec-Santé.