Professeur adjoint
Département de psychiatrie et de neurosciences
Faculté de médecine

Pre de Rus Jacquet est chercheuse dans l’axe Neurosciences du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, et professeure adjointe sous octroi au département de Psychiatrie et Neurosciences de la Faculté de Médecine de l’Université Laval. Elle a obtenu son doctorat en chimie médicinale et pharmacologie moléculaire de l’Université de Purdue (USA) en 2016, au cours duquel elle a entrepris une approche ethnopharmacologique ancrée dans la valorisation des savoirs des Premiers Peuples et elle a découvert des substances naturelles neuroprotectrices de la maladie de Parkinson. Elle a ensuite rejoint le Howard Hughes Medical Institute pour suivre une formation sur l’utilisation des cellules souches pluripotentes induites (iPSCs) au sein du laboratoire du Dr. Randall Moon (2016-2017, Institute for Stem Cell and Regenerative Medicine, Université de Washington, USA). Par la suite, elle a complété deux formations postdoctorales en neurobiologie de la maladie de Parkinson avec la Dre Erin O’Shea (2017–2020, Howard Hughes Medical Institute, USA), puis avec la Dre Francesca Cicchetti (2020-2023, Université Laval, Canada). Ses travaux ont mis en évidence le rôle des cellules gliales, et notamment les astrocytes, dans l’évolution de la maladie de Parkinson.

L’équipe de la Pre de Rus Jacquet travaille à mieux comprendre les mécanismes cellulaires et moléculaires sous-jacents aux maladies neurodégénératives, et en particulier la maladie de Parkinson. Par ailleurs, elle s’intéresse aux approches de santé respectueuses de l’identité culturelle des Premiers Peuples pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de ces maladies dévastatrices.

Le rôle fondamental des cellules gliales dans la maladie de Parkinson

Comment les cellules neuronales et non neuronales interagissent-elles ? Comment les communications immunitaires entre le cerveau et la périphérie sont-elles régulées et quel est le rôle de la barrière hémato-encéphalique ? Quels sont les changements qui interviennent dans la maladie de Parkinson et qui modifient cet équilibre bien réglé ? Ces questions fondamentales sont étudiées grâce à des approches de modélisation cellulaire à la pointe de la technologie (iPSCs, organ-on-chip, organoïdes) qui permettent de reproduire la complexité du cerveau en laboratoire.

Produits naturels et sécurisation culturelle des soins pour un vieillissement en santé

Grâce à des collaborations avec des collègues neurologues et des membres des communautés des Premiers Peuples, le laboratoire s’intéresse à mieux comprendre les bénéfices et les risques liés à l’usage des produits de santé naturels et des polyphénols provenant de l’alimentation.