Professeur titulaire
Département de médecine moléculaire
Faculté de médecine

Le Pr Oueslati est professeur agrégé au Département de médecine moléculaire de l’Université Laval, directeur du laboratoire « Molecular and cellular neurodegeneration » au Centre de Recherche du CHU de Québec-Université Laval (site CHUL), et membre du comité de direction de l’Axe de Neurosciences-CHUL.

Le Pr Oueslati a obtenu son diplôme d’études approfondies (DEA) en Neurobiologie (2004), ainsi que le Doctorat en Neurosciences (2008) à l’Université de la Méditerranée Aix-Marseille — Faculté des Sciences de Luminy, Marseille-France. Il a ensuite rejoint « The Brain and Mind Institute » à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, pour un stage postdoctoral au sein du groupe du Dr Hilal A. Lashuel (2008-2014). Après une courte expérience dans l’industrie pharmaceutique à l’« EPFL Innovation Parc », il a rejoint l’Université Laval pour un poste de professeur associé (2014), puis de professeur adjoint à partir de juin 2015.

Le programme de recherche développé par le Pr Oueslati et ses collègues vise à comprendre l’implication du mauvais repliement et de l’agrégation des protéines dans les maladies neurodégénératives, notamment la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.

Plus spécifiquement, le groupe du Pr Oueslati développe deux axes de recherche :

Rôle des modifications post-traductionnelles dans la régulation de l’agrégation et la toxicité des protéines dans les maladies neurodégénératives

Le but de cet axe de recherche est de comprendre comment des modifications chimiques (par exemple la phosphorylation) affectent l’agrégation et la toxicité de certaines protéines dans le cerveau, notamment la protéine alpha-synucléine dans la maladie de Parkinson, et les protéines tau et amyloïde bêta dans la maladie d’Alzheimer. Les résultats issus de ce projet vont permettre, d’une part, d’identifier de nouveaux marqueurs pour le dépistage précoce des maladies neurodégénératives, et d’autre part, de développer de nouvelles cibles thérapeutiques pour ces maladies très invalidantes.

Rôle de la propagation de type prion dans l’initiation et la progression des maladies neurodégénératives

Le but de ce projet est d’investiguer comment les protéines impliquées dans les maladies neurodégénératives sont capables de se transmettre d’un neurone à un autre, et d’une région du cerveau à une autre, à la manière de la maladie du prion. Cette propagation des protéines pathogènes semble jouer un rôle important dans l’initiation et la progression de la maladie de Parkinson, et des maladies apparentées. La décortication des bases moléculaires et cellulaires de cette propagation pathologique va permettre de développer de nouvelles approches thérapeutiques qui visent à stopper, ou au moins à ralentir, la progression de ces maladies neurodégénératives.