Afin de nous faciliter la tâche lors de l’analyse, il est préférable de préparer vos échantillons. Cette préparation est en fonction du type d’échantillon que vous avez. Cela n’implique pas beaucoup de travail supplémentaire de votre part, mais nous fera gagner beaucoup de temps.
Autoradiogrammes, gels et photos
Si vous avez des autoradiogrammes, gels ou des photos, il est préférable de faire une photocopie de chaque échantillon et de bien identifier (encercler en rouge) chacun des éléments à quantifier. N’oubliez pas d’inscrire votre nom, votre axe de recherche, votre local, votre numéro de téléphone et le nom du chercheur. Ces types d’échantillons sont généralement analysés par l’ImageJ.
TLC, gels séchés et autres types d’échantillons radioactifs
Si vous avez des TLC, gels séchés ou autres types d’échantillons radioactifs pour une exposition sur une membrane photosensible, il est préférable de ne RIEN inscrire avec de l’encre radioactive, car cela contaminera les membranes.
IMPORTANT
Il faut les aérer sous la hotte durant plusieurs heures avant d’exposer vos échantillons. En fait, il faut qu’ils soient secs et inodores.
Il suffit de disposer les échantillons sur une base cartonnée ou un vieux film. Les TLC doivent être disposés de la façon décrite sur le rapport qui accompagne la cassette. Ces types d’échantillons sont analysés par le Typhoon 9200.
Membrane photosensible en cassette
Les membranes photosensibles sont activées par tous les isotopes radioactifs. Généralement, elles sont utilisées pour le H3, C14, P32, P33 et le S35.
Pour ceux qui, exceptionnellement, ont une cassette en leur possession, il faut compléter l’en-tête de la feuille qui accompagne la plaque et respecter les consignes qui y sont inscrites.
Cela est très important pour ne pas contaminer les plaques. Ainsi il est impératif de :
- Ne pas faire d’inscription à l’encre radioactive, car même le « Saran Wrap » n’empêche pas la contamination.
- Les échantillons doivent être secs et inodores. Les solvants organiques et particulièrement l’acide acétique et le toluène sont parmi les réactifs les plus dommageables pour les membranes.
- Le « Saran-Wrap » doit recouvrir en entier l’échantillon radioactif, car c’est la membrane qui est sensible. Sauf pour les plaques au tritium.