1. Marquée par la pandémie, la dernière année fût ponctuée par la mise en place de procédures et modalités afin de permettre la réalisation de la recherche clinique malgré la COVID-19.
Voici quelques exemples :
- Mise en place d’un comité de priorisation des projets portant sur la Covid-19 (CCR-COVID);
- Instructions de travail sur les bonnes pratiques en télétravail;
- Solution de surveillance des données de recherche à distance par nos promoteurs;
- Processus de priorisation des projets au comité d’éthique de la recherche (CER);
- Plan de relance des activités de recherche clinique durant le délestage clinique.
La proactivité de ce groupe a permis aux équipes de recherche du CHU de Québec-Université Laval de bénéficier d’un bon encadrement, mais aussi d’outils de travail afin de poursuivre leurs activités.
D’ailleurs, cette proactivité fût reconnue pour un nouveau clinicien-chercheur, le Dr Pascal St-Germain, chirurgien général, qui a réalisé son premier projet portant sur la COVID-19. Ses travaux démontrent qu’il faut attendre au moins 7 semaines avant d’opérer un patient qui a eu la Covid-19. En effet, la « tempête inflammatoire » de la COVID-19 serait exacerbée par l’inflammation provoquée par la chirurgie, ce qui augmente les risques de complications et de mortalité post-opératoires. Alors que le taux de mortalité moyen après chirurgie est normalement de moins de 1 %, il grimpe à près de 24 % en cas de COVID-19. Le CHU de Québec-Université Laval a été identifié par le groupe collaboratif international COVIDSurg comme un des centres les plus « productifs », avec plus de 600 patients recrutés au sein de cette étude internationale.
La recherche clinique a poursuivi pour une autre année ses programmes d’octrois/bourses destinés aux nouveaux chercheurs et étudiants qui forment la relève en recherche clinique. Une fois de plus cette année, plus de 63 000 $ ont été offerts. Cette pérennité dans l’aide octroyée à la relève contribue directement à la rétention de nos jeunes chercheurs et étudiants.
2. La plateforme de recherche clinique et évaluative (PRCE) est gestionnaire d’un projet porteur à la Table nationale des directeurs de recherche (TNDR) portant sur l’accès aux plateaux techniques dans l’établissement. Ce projet provincial a permis, dans les derniers mois, d’identifier les enjeux dans le réseau de la santé et des services sociaux concernant l’accès aux experts cliniques, aux équipements de pointe et aux services hospitaliers, dans le cadre de la réalisation d’un projet de recherche. La phase 1 de ce projet se terminera cet automne par le dépôt d’un rapport final incluant les recommandations à l’attention du ministre de la Santé et des Services sociaux. L’approbation de ce rapport permettra le démarrage de la phase 2 du projet, qui consistera à mettre en place ces recommandations dans les établissements du réseau, en commençant par le nôtre, et ainsi d’assurer d’un meilleur arrimage de la recherche clinique dans nos établissements de santé.
De plus, l’équipe de l’assurance qualité se verra porter un autre projet de la TNDR en cogestion avec le CIUSSS-Nord de l’Ile de Montréal, celui de la mise en place de modes opératoires normalisés (MON) provinciaux. Ce projet a comme principal objectif de donner la chance aux petits centres de recherche d’avoir des procédures normalisées reconnues et d’offrir un tronc commun de MON à jour dans la province.
3. En partenariat avec le secteur de la performance du CRCHU, l’équipe de la PRCE a créé des outils de communication qui seront partagés à tous les cliniciens par le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens et la Faculté de médecine afin de mettre de l’avant les bénéfices d’adhérer au CRCHU et d’être reconnu comme chercheur-clinicien dans l’établissement.
Par ailleurs, des vidéos présentant certains cliniciens-chercheurs ont été réalisées à l’occasion de la Journée internationale de la recherche clinique. Ces vidéos ont été diffusées via les médias sociaux du CRCHU. La collaboration avec le journal du CHU de Québec, le CHUchoteur, s’est poursuivie pour la page « Du côté de la recherche » afin de faire connaître les différentes expertises en recherche clinique.
4. Un comité de travail a été créé afin de mettre sur pied un projet pilote de consentement général à la recherche. Ce comité, composé de professionnels de l’éthique de la recherche, des affaires juridiques, de la communauté de recherche et des directions cliniques, travaille à mettre sur pied un projet pilote au Centre intégré de cancérologie afin que les usagers puissent consentir à être contactés pour se faire présenter des projets de recherche. Ce comité a aussi comme objectif de trouver une méthode de consentement en format électronique afin que l’usager puisse compléter ou modifier son consentement à tout moment.