Le Dr Yves Fradet, uro-oncologue et chercheur en immunothérapie du cancer au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et son équipe, ainsi que l’équipe de recherche et développement de la compagnie IMV, s’associent pour travailler au développement d’une nouvelle immunothérapie contre le cancer de la vessie, c’est-à-dire un traitement qui vise à stimuler le système immunitaire afin que celui-ci s’attaque aux cellules cancéreuses.
Cette toute nouvelle collaboration est rendue possible grâce à l’appui financier du Consortium Québécois pour le Développement du Médicament (CQDM), de la Fondation du CHU de Québec et de la compagnie IMV elle-même.
« Dans nos précédents travaux, nous avons identifié des peptides immunogéniques issus d’une protéine nommée MAGE-A9 qui est exprimée spécifiquement par les cellules cancéreuses. Nous croyons que ces peptides immunogéniques, combinés à ceux d’une autre protéine exprimée fortement sur les cellules cancéreuses, appelée survivin, pourraient être utilisés pour stimuler efficacement un type de cellules immunes appelées lymphocytes T », a expliqué le Dr Fradet. Ces cellules servent notamment à détruire les cellules anormales comme les cellules endommagées, infectées ou cancéreuses. Ainsi, selon les chercheurs, les peptides des protéines MAGE-A9 et survivin, en combinaison avec la technologie DPX mise au point par la compagnie IMV, permettraient d’activer les lymphocytes T afin qu’ils s’attaquent aux cellules cancéreuses.
« La subvention obtenue par l’entremise du programme SynergiQC du CQDM et l’expertise de l’équipe scientifique d’IMV nous permettront de tester l’efficacité de cette combinaison, tout d’abord en laboratoire puis, si les résultats se révèlent concluants, chez des patients atteints de certains types spécifiques de cancer de la vessie. Grâce à cette collaboration, le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval se positionne à titre de leader en innovation médicale», a poursuivi le directeur du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, le Dr Serge Rivest ».