Gagnantes du concours « Prenez le virage vert avec la PRCE! »

Pour encourager les équipes de recherche clinique à prendre le virage vert, la PRCE a lancé son concours « Prenez le virage vert avec la PRCE! » le 16 mars dernier. Les participants étaient invités à présenter, dans un cours texte d’une page, la façon dont leur équipe prenait le virage vert en recherche clinique.

Parmi les textes reçus, ceux de mesdames Sylvine Carrondo-Cottin (axe Neurosciences) et Ann-Pier Gagnon (axe Santé des populations et pratiques optimales en santé) ont été retenus. Les gagnantes se méritent chacune une licence perpétuelle du logiciel Adobe Acrobat Pro 2017, en plus de voir leur texte publié sur le site Web de la PRCE.

Ce mois-ci, nous vous invitons à lire le texte de Mme Sylvine Carrondo-Cottin, portant sur une initiative pouvant s’appliquer autant dans le domaine de la recherche clinique que dans la vie de tous les jours (et ainsi profiter à toute la communauté) : la suppression des consommables jetables lors d’événements.

Le texte de Mme Ann-Pier Gagnon, portant sur l’implantation d’un formulaire électronique dans le cadre du programme SCHIRPT dans les urgences du CHU de Québec-Université Laval, est toujours disponible, à la suite de celui de Mme Carrondo-Cottin.

Bonne lecture!

La suppression des consommables jetables lors d’événements

Texte par Mme Sylvine Carrondo-Cottin, axe Neurosciences, Hôpital de l’Enfant-Jésus

L’initiative que je décris ici n’est pas spécifique à la recherche clinique, mais pourrait s’appliquer dans la vie de tous les jours et ainsi profiter à toute la communauté.

L’équipe de recherche en neurochirurgie du CHU de Québec a pris la décision, depuis l’année passée, non pas de réduire, mais de supprimer les consommables jetables lors de notre événement annuel « La demi-journée de la recherche en neurochirurgie » qui se termine toujours par un petit dîner de réseautage. En effet, il n’était plus envisageable d’encourager l’amoncellement des boîtes à lunch et autres assiettes et ustensiles souillés. Rien de bien sorcier, mais qui demande tout de même une certaine organisation!

Pour ce faire, dans un premier temps, nous avons fait affaire avec un service de location de vaisselle. Ainsi, la veille de l’événement nous sommes allés prendre possession d’assiettes, ustensiles, verres, pichets et tasses à café afin d’éliminer complètement la vaisselle jetable.

Ensuite, nous avons commandé notre repas non pas sous forme de boîtes à lunch, mais de buffet et ce auprès d’un restaurant offrant la nourriture uniquement dans des saladiers ou plateaux compostables et accompagnés d’ustensiles de service également compostables. Les serviettes utilisées étaient de fibre de bambou compostable et le café fourni en thermos. Aucune boisson n’était distribuée en contenant individuel, mais sous forme de pichets.

Afin de conscientiser et inspirer les participants, une affichette disposée sur la table de service mentionnait la caractéristique zéro déchet du buffet.

Bien sûr, cette initiative demande probablement un peu plus d’engagement de la part des organisateurs car il ne suffit pas de passer un appel téléphonique au traiteur et d’attendre la livraison clé en main. Plusieurs étapes s’avèrent nécessaires puisque la vaisselle doit être récupérée auprès du fournisseur, ramassée et retournée. De plus, il nous a fallu apporter l’ensemble des contenants et ustensiles souillés dans un site de compostage communautaire de la ville de Québec.

Bien qu’inusitée, l’initiative a été fort bien accueillie par les participants et sera assurément reconduite chaque année. Contrairement à ce qu’il se passe habituellement à la suite de ce genre d’événement, les poubelles ne débordaient pas de boîtes à lunch ni de déchets plastiques en tout genre!

 

Projet : Implantation d’un formulaire électronique dans le cadre du programme SCHIRPT dans les urgences du CHU de Québec-Université Laval

Texte par Mme Ann-Pier Gagnon, axe Santé des populations et pratiques optimales en santé, Hôpital de l’Enfant-Jésus

Le programme SCHIRPT est un registre unique d’accidents et d’intoxications qui est mené par Santé Canada à travers toutes les provinces du Canada et est en cours dans les urgences du CHU de Québec-Université Laval depuis 1991. Il consiste principalement à la remise d’un formulaire d’accident aux patients qui se présentent dans les urgences suite à un traumatisme et/ou une intoxication, que les blessures soient mineures ou majeures.

La singularité du programme SCHIRPT par rapport aux autres registres d’accidents réside dans la récolte d’informations concernant les mécanismes des blessures. Les données du SCHIRPT servent aussi à sensibiliser les parents et les prestataires de soins et à les informer, à mieux comprendre les risques et les dangers, à adapter des programmes de prévention, à cibler des situations dangereuses ou des personnes à risque élevé et à aider les gouvernements à élaborer des politiques et des lois visant à améliorer la sécurité.

Le fonctionnement actuel à travers le Canada consiste en la remise d’un formulaire d’une page à tous les patients se présentant dans les urgences participantes pour une blessure et/ou une intoxication sur lequel les patients inscrivent le détail du déroulement de leur blessure.

Le 22 août 2018, une version électronique sécurisée de ce formulaire a été créée en collaboration avec la Direction adjointe des communications du CHU de Québec-Université Laval. Elle permet, à l’aide d’un code QR qui a été ajouté au visuel des salles d’attente des urgences, de remplir le formulaire de façon électronique et sécuritaire à même les téléphones intelligents des patients. Cette version est disponible pour consultation via le lien suivant : https://www.chudequebec.ca/patient/schirpt-declaration-de-blessure,-d-intoxication.aspx.

Un nouveau projet est en cours d’évaluation pour pouvoir procéder à l’implantation d’une station électronique dans les salles d’urgence qui offrira un formulaire plus convivial et une plateforme sanitaire qui nous permettrait de retirer complètement la version papier des formulaires, ce qui équivaudrait à une économie de papier d’environ 18 000 feuilles annuellement. Cet outil permettrait aussi d’accélérer la récolte des données, éliminant l’étape de la retranscription des données sur support informatique.

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