La docteure Lynn Gauthier a reçu un des deux prix Relève scientifique, remis par la Fondation cancer du sein du Québec à l’occasion de son gala Concert de reconnaissance, le 28 mars dernier. Mme Gauthier est docteure en kinésiologie et sciences de la santé et chercheuse au CHU de Québec-Université Laval (CHU de Québec-UL), membre de l’équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs et professeure à l’Université Laval,
Cette récompense, qui souligne la qualité des projets présentés dans le cadre du Programme de bourse de carrière du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS), est décernée à madame Gauthier pour ses travaux sur la neuropathie périphérique chimio-induite (NPCI), un effet secondaire encore mal compris de la chimiothérapie à base de taxane pour les patientes atteintes d’un cancer du sein.
Au fil de leurs traitements, certaines personnes peuvent ressentir des sensations telles que des engourdissements, des picotements, des sensations d’aiguilles ou de brûlures dans leurs mains ou dans leurs pieds, ce qu’on appelle des neuropathies. Ces symptômes, qui incluent aussi parfois de la faiblesse et une perception altérée du froid et de la chaleur, peuvent grandement affecter la personne dans ses activités et, dans certains cas, nécessiter une réduction de la dose de traitement. Les travaux de Dre Gauthier visent à étudier la manifestation, la trajectoire, les facteurs de risque et les conséquences de la NPCI, ainsi qu’à développer des traitements adaptés aux besoins des personnes selon leur âge, et ce, dans le but d’améliorer leur qualité de vie pendant et après le traitement de chimiothérapie.
« C’est vraiment un grand honneur de voir mes travaux récompensés par la Fondation cancer du sein du Québec, souligne Lynn Gauthier. Même si mon équipe et moi travaillons tout d’abord pour améliorer la qualité de vie des patientes, recevoir un tel prix nous remplit de fierté. »
« Cette récompense met en lumière l’excellence des travaux qui se font dans notre centre de recherche et particulièrement ceux de cette jeune chercheuse, qui est arrivée au sein de notre organisation il y a seulement trois ans. Durant ce court laps de temps, elle a fait sa marque et est déjà une chercheuse prolifique », note Serge Rivest, directeur du Centre de recherche du CHU de Québec-UL.