Source : Communiqué, CHU de Québec-Univ. Laval, 2015-11-17
Le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval est toujours en tête du palmarès nord-américain de la recherche francophone en santé, selon la firme torontoise Research Infosource, qui compile annuellement les revenus de recherche de 40 hôpitaux canadiens.
Avec ses revenus de recherche de 85 M$, le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval conserve son titre du plus important centre francophone de recherche en santé en Amérique du Nord. Le Canada’s Top 40 Research Hospitals 2015 le positionne au deuxième rang québécois, à la suite du Centre universitaire de santé McGill (190 M$) et devant le Centre de recherche du CHUM (66 M$). Du côté canadien, l’analyse classe le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval au onzième rang. Les revenus de recherche comprennent les fonds qui appuient la recherche sous forme de subvention, de contribution ou de contrat.
« Plus de 2 600 personnes travaillent au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval. Nos équipes sont à l’origine d’importantes découvertes et collaborent avec des chercheurs reconnus partout dans le monde. Leur travail favorise la compréhension de maladies complexes, ainsi que le développement et l’application de nouveaux traitements. Nous concentrons nos efforts pour améliorer la qualité de vie des personnes malades et augmenter significativement leurs chances de guérison. Nos recherches touchent des domaines aussi vastes et diversifiés que la reproduction, l’oncologie, la médecine régénératrice, l’endocrinologie, la néphrologie, les maladies du cerveau, les maladies infectieuses et immunitaires et la santé des populations – pour n’en citer que quelques-uns. La population de la région de Québec et de la province peut être fière du travail scientifique accompli », souligne le directeur du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, le Dr Serge Rivest.
Quelques exemples de récentes réalisations :
- Des chercheurs démontrent pour la première fois que l’administration d’un antibiotique couramment utilisé et considéré comme ayant un minimum d’effets secondaires perturbe de manière significative le microbiote intestinal humain de volontaires en bonne santé.
- Création d’une Chaire de recherche en curiethérapie guidée par imagerie, qui est le fruit d’une collaboration novatrice entre la Fondation du CHU de Québec, le CHU de Québec-Université Laval et l’Université Laval. Cette chaire confirme le leadership de la région de Québec en matière de curiethérapie à l’échelle internationale.
- L’équipe du CHU de Québec-Université Laval, en collaboration avec des neurologues de l’Université de la Saskatchewan, est la première à établir un lien entre la protéine bêta-amyloïde et le tremblement essentiel.
- Des nanoparticules 2 500 fois plus petites qu’un cheveu retirent efficacement plus de 22 types de polluants de l’eau et des sols, révèle une étude réalisée au CHU de Québec-Université Laval.
- Des chercheurs du CHU de Québec et de l’Université Laval sont les premiers au Québec à proposer un service de production de cellules souches induites à la pluripotence à partir de petits fragments de peau, de muscles ou de cellules sanguines.
- Création de la Chaire de recherche en cellules souches et génie tissulaire, en collaboration avec l’Université Laval et la Fondation des pompiers du Québec pour les grands brûlés.