Des chercheurs de l’Université Laval, de l’Université de Washington et de l’Université de Nice Sophia Antipolis ont découvert un mécanisme cellulaire qui pourrait être mis à profit pour freiner l’arthrite. Les détails de cette découverte, qui implique les plaquettes sanguines, viennent d’être publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Les plaquettes sont connues pour leur rôle dans la coagulation du sang, mais des études menées au cours des dernières années ont révélé qu’elles intervenaient également dans des maladies inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde. Lorsque les plaquettes entrent en action, de petites vésicules se forment à la surface de leur membrane cellulaire. Ces vésicules, qui renferment des ARN messagers, des protéines ou même des organelles, se détachent des plaquettes, elles entrent dans la circulation sanguine et elles peuvent pénétrer à l’intérieur de certaines cellules sanguines dont elles modifient alors l’activité.