Trois équipes de recherche du CHU de Québec parmi le Top 10 des percées marquantes selon Le Soleil

Mieux comprendre la maladie de Huntington
C’est dans l’espoir de contrer la maladie d’Huntington que l’équipe de Francesca Cicchetti, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec, découvre que les tissus sains, greffés au cerveau de personnes atteintes de la maladie de Huntington, développent eux aussi des signes de la maladie plusieurs années suivant la greffe. Bien que cette découverte ne mena pas au résultat attendu initialement, elle a de profondes implications sur la compréhension de la maladie et la façon de la traiter et pourrait aussi mener au développement de nouvelles thérapies contre divers troubles neurodégénératifs. Ces résultats pourraient même conduire au développement de nouvelles thérapies contre d’autres maladies neurodégénératives du système nerveux central et celles liées à la propagation de protéines pathologiques, notamment le parkinson et l’Alzheimer.

Consulter l’article Huntington : autopsie d’un échec publié dans Le Soleil
Les plaquettes : des suspectes inattendues
De 2 à 4 % des patients qui reçoivent une transfusion de plaquettes sanguines ont des réactions inflammatoires. Jusqu’à tout récemment la communauté médicale croyait que cette réponse immunitaire était causée par des bactéries ou des virus ayant survécu à la stérilisation. Toutefois, les travaux de chercheurs du CHU de Québec et de la Faculté de médecine de l’Université Laval avancent que cette réponse immunitaire serait plutôt due à des mitochondries – des structures microscopiques faisant office de centrale énergétique dans la cellule – qui proviennent des plaquettes elles-mêmes et qui ont de nombreux points communs avec les bactéries.
Consulter l’article La vie secrète des plaquettes sanguines publié dans Le Soleil
Consulter l’article Des suspects inattendus publié dans Le Fil

Des bactéries capables de se vacciner?
Saviez-vous que les bactéries sont capables de se vacciner? C’est la conclusion surprenante à laquelle en arrivent le chercheur Sylvain Moineau et les chercheurs postdoctoraux Alex Hynes et Manuela Villion. Tout comme chez l’humain, les bactéries ont des mécanismes de défense afin de faire face aux attaques de virus. Elles utilisent un principe similaire à celui de la vaccination humaine qui consiste à exposer la bactérie à un des virus amoindris afin de se pratiquer à le combattre.

Consulter l’article Vacciner les bactéries publié dans Le Soleil

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