Source : CHU de Québec, Direction des communications et du rayonnement
Avec ses revenus de recherche de 84 M$, le Centre de recherche du CHU de Québec conserve son titre du plus important centre francophone de recherche en santé en Amérique du Nord. Le Canada’s Top 40 Research Hospitals 2014 le positionne au deuxième rang québécois à la suite du Centre universitaire de santé McGill (170 M$) et devant le Centre de recherche du CHUM (66 M$). Du côté canadien, l’analyse classe le Centre de recherche du CHU de Québec au dixième rang. Les revenus de recherche comprennent les fonds qui appuient la recherche sous forme de subvention, de contribution ou de contrat.
« Nos équipes de recherche sont complémentaires et les travaux que nous menons sont très variés. L’an dernier nous avons réalisé plus de 3 000 communications lors de congrès et de publications avec comité de lecture. Nous travaillons également à des projets de recherche en collaboration avec des équipes de partout dans le monde. Nous sommes fiers de contribuer à améliorer la santé de la population, à une meilleure compréhension du corps humain et au développement de nouveaux traitements », souligne le directeur du Centre de recherche du CHU de Québec, Monsieur Serge Rivest.
Quelques exemples de récentes réalisations :
- Pour la première fois au Canada, des chercheurs du CHU de Québec annoncent la réussite des premières greffes de cornée reconstruite en laboratoire par génie tissulaire.
- Des chercheurs du CHU de Québec sont les premiers au Québec à proposer un service de production de cellules souches induites à la pluripotence à partir de petits fragments de peau, de muscle ou de cellules du sang. Les cellules souches induites à la pluripotence sont des cellules capables de reproduire n’importe quelle cellule du corps humain. La création de cette plateforme répond à un besoin urgent des cliniciens et chercheurs puisque, seulement à Québec, les travaux d’une douzaine de groupe de recherche travaillant sur le cerveau et les maladies neuromusculaires vont nécessiter l’utilisation de cellules souches humaines durant les 3 prochaines années.
- Des chercheurs du Centre mère-enfant Soleil du CHU de Québec et du CHU Sainte-Justine identifient une nouvelle maladie du cœur et de l’intestin. Nommée la « dysrythmie intestinale et auriculaire chronique » (DIAC), cette maladie rare affecte le fonctionnement électrique des cellules musculaires responsables du fonctionnement automatique du cœur et des intestins.
- Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Vieille-Capitale, centre affilié universitaire, et le CHU de Québec unissent leurs efforts afin d’accélérer le développement de la recherche sur les soins et les services de première ligne pour la population de l’est du Québec.
- Un projet de recherche utilise pour la première fois au Canada, une nouvelle technique d’imagerie de médecine nucléaire pour détecter les démences atypiques, une problématique touchant 20 % des patients atteints de démence.
- Une étude rapporte que des tissus sains, greffés au cerveau de personnes atteintes de la maladie de Huntington dans l’espoir de contrer ce trouble neurologique, développent eux aussi des signes de la maladie plusieurs années suivant la greffe. Cette découverte aura non seulement de profondes implications sur notre compréhension de la maladie et la façon de la traiter, mais pourrait aussi mener au développement de nouvelles thérapies contre divers troubles neurodégénératifs.
- Un chercheur souhaite améliorer le choix et l’efficacité des traitements contre le cancer de la prostate par l’élaboration d’une technologie d’imagerie moléculaire pour déterminer quels patients réagiront le mieux aux traitements hormonaux de deuxième ligne. Ses travaux ont pour objectifs d’améliorer le choix et l’efficacité des traitements en utilisant l’imagerie des cellules tumorales circulantes et en analysant leur réaction aux traitements hormonaux.