Chercheurs, étudiants et membres du personnel
Nos chercheurs ont été reconnus par de nombreuses organisations nationales et internationales. Pour ne citer que quelques exemples, François Rousseau (2015) et Michel Alary (2016) ont tous les deux été nommés à l’Académie canadienne des sciences de la santé. Ce dernier s’est également mérité le Prix 2015 du Chercheur émérite du Réseau de recherche en santé des populations du FRQS et a obtenu une subvention de 4,6 M $ dans le cadre du premier concours du programme Volet Fondation des IRSC. France Légaré et Michel Labrecque ont été nommés au Top 20 des grands pionniers de la recherche en médecine familiale au Canada en 2015, alors que ce dernier s’est vu décerner le Prix du Chercheur de l’année en médecine familiale au Canada en 2014.
Michel G. Bergeron est le Lauréat 2017 du Temple de la renommée médicale canadienne et a remporté le Prix Principal 2016 de la Fondation Ernest C. Manning pour l’invention et la commercialisation d’un diagnostic moléculaire en moins d’une heure, qui détecte les microorganismes grâce à leur ADN. Emmanuel Bujold a été élu récipiendaire du Prix d’Excellence en recherche de l’Association des professeurs d’obstétrique-gynécologie du Canada 2015, tandis que Jean-Claude Forest a reçu, en 2017, la Médaille de Service de l’Association médicale canadienne.
En 2015, Guy Poirier a été récipiendaire du Prix Tony Pawson du Canadian National Proteomics Network et a reçu un doctorat honoris causa de l’Université de Rennes 1. Cette même année, Josée Savard fut élue Fellow de la Société canadienne de psychologie et Lucie Germain Personnalité de la semaine La Presse. Marc Ouellette, directeur scientifique de l’Institut maladies infectieuses et immunitaires des IRSC a reçu, en 2015, le Prix Public Service Award of Excellence, décerné par le Gouverneur Général du Canada, pour un travail d’équipe sur la gestion de la crise du virus Ébola. Jacques Simard est le récipiendaire du Prix Léo Pariseau 2017 de l’ACFAS.
Chercheurs
Étudiants
Membres du personnel
Subventions, bourses, contrats, partenariats et commandites
Malgré un climat économique difficile et la baisse considérable des contrats de recherche des compagnies pharmaceutiques en milieu académique, notre Centre de recherche a su tirer son épingle du jeu, tant au niveau des subventions que de la reconnaissance de nos chercheurs et de nos étudiants. Le Canada’s Top 40 Research Hospitals place le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval au neuvième rang au Canada, avec des revenus de recherche de près de 97 M $ pour l’année 2016, soit une augmentation de 15 M $ depuis 2013. Les revenus de recherche comprennent tous les fonds appuyant la recherche sous forme de subventions, de contributions ou de contrats.
Une collaboration entre le centre de recherche CERVO, le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval (Serge Rivest) et le COPL a mené à l’obtention d’une subvention majeure de la FCI et du Gouvernement du Québec de 26 M $ pour de l’équipement en neurophotonique.
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Subventions
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Partenariats, commandites et contrats
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Bourses
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Budget de fonctionnement (FRQS)
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Fonds de soutien à la recherche (Gouvernement du Canada)
Publications et rayonnement
Les chercheurs de notre Centre ont aussi été très performants tant pour le nombre que pour la qualité des publications dans des revues majeures ayant un haut facteur d’impact. En voici quelques exemples : dans le but de caractériser les fondements génétiques de la cellule microgliale humaine, David Gosselin a réalisé une étude au cours de laquelle il a caractérisé, avec une précision sans précédent, les mécanismes moléculaires à l’origine des fonctions de cette cellule dans le cerveau humain. Cette étude, publiée dans la prestigieuse revue Science en 2017, a ainsi permis d’identifier les mécanismes de régulation des gènes qui sont exprimés par la microglie humaine et de révéler plusieurs de ses mystères qui demeuraient encore inconnus jusqu’à aujourd’hui. Robert Jr Laforce et les autres membres de l’équipe internationale Genetic Frontotemporal Dementia Initiative ont rapporté que des changements cognitifs peuvent être identifiés 5 à 10 ans avant l’apparition des symptômes chez les adultes asymptomatiques à risque génétique de démence frontotemporale (Lancet Neurol, 2015). Steve Lacroix a démontré l’importance du signal cellulaire soluble interleukine-1 dans le développement de l’inflammation et de l’auto-immunité cérébrale menant à la démyélinisation dans la sclérose en plaques (J Exp Med, 2016). Serge Rivest et Marie-Ève Tremblay ont démontré un rôle essentiel du récepteur CX3CR1 dans le processus de rémyélinisation chez un modèle murin de la forme progressive de la sclérose en plaques (J Exp Med, 2015), un mécanisme affecté avec l’âge (Curr Biol, 2016). Marie-Ève Tremblay et ses collègues ont démontré que les macrophages du rein jouent un rôle physiologique crucial dans la surveillance des particules circulantes, ce qui leur permet d’initier l’inflammation en conditions pathologiques (Cell, 2016).
Un groupe de 7 chercheurs de l’axe Oncologie fait partie d’un collectif de 70 chercheurs qui a publié, en 2017, dans la revue Nature, un article intitulé Genomic analyses of localized non-indolent prostate cancer. Cet article présente les résultats d’analyses génomiques exhaustives effectuées sur les séquences génomiques complètes de 200 tumeurs et les séquences exomiques complètes de 477 tumeurs de prostate de risque intermédiaire. Grâce à l’utilisation de techniques de pointe d’édition du génome et de protéomique, l’équipe de Jacques Côté en collaboration avec Amélie Fradet-Turcotte et Yannick Doyon, ont publié en 2016 un article dans la revue Molecular Cell, portant sur un tout nouveau mécanisme démontrant que le complexe TIP60 contient une composante appelée MBTD1.
Une étude internationale révèle que la transfusion de sang fraîchement collecté ne procure pas d’avantages aux patients gravement malades. En effet, les taux de mortalité et de dysfonction des organes chez les patients traités aux soins intensifs sont indépendants de la durée d’entreposage du sang transfusé (New England Journal of Medicine). Enfin, une collaboration internationale a permis d’identifier 72 nouvelles variations génétiques qui augmentent le risque de développer un cancer du sein. Jacques Simard fait partie des auteurs principaux ayant chapeauté les travaux publiés dans Nature et Nature Genetics en 2017. Au terme des 4 années d’étude de son projet de recherche, Dr Simard a obtenu des données qui permettront une meilleure connaissance génétique du cancer du sein et qui faciliteront la mise en place d’un dépistage précoce efficace auprès des femmes plus à risque.
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